L’éthique du vivant

Mis à jour le samedi 14 avril 2018 , par LCT

Carbet Philo du vendredi 23 mars 2018

Préambule

« Le plus fructueux et naturel exercice de notre esprit, c’est à mon gré la conférence. » 1

Je profite de ce « carbet philo », avec la dimension de détente et de liberté qu’implique le terme « carbet » - car quoi de mieux qu’un carbet pour philosopher en liberté ? et quoi de mieux qu’un carbet en forêt pour philosopher sur le vivant ? -, je profite donc de ce carbet pour faire autre chose qu’un cours : ce ne sera pas un cours, mais plutôt un parcours, une digression plutôt qu’une leçon, une divagation plutôt qu’une dissertation. Il s’agira donc d’une conférence, mais à la manière de Montaigne (sans nulle prétention cependant d’égaler son talent), une conférence qui partira un peu dans tous les sens, comme une discussion à bâtons rompus, ou, du moins, comme une libre conversation entre amis, ou avec soi-même – car conférer c’est avant tout converser, et converser « à l’aventure », comme le rappelle Montaigne dans son chapitre VIII du Livre III des Essais intitulé « De l’art de conférer ». Ne considérez donc pas ce qui va suivre comme le récit bien ordonné d’une promenade sans accroc dans un jardin à la française, aux formes claires et distinctes, maîtrisées et possédées, mais plutôt comme le compte-rendu d’une exploration, ou, plus modestement, le tracé d’un petit layon, individuel et provisoire, taillé sabre au clair, non sans tours et détours, dans la forêt des phénomènes et la jungle des concepts qui prétendent en rendre compte. C’est ce trajet que je vais donc partager maintenant avec vous.

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