L’éthique du vivant
Bonjour,
Je conseille tout particulièrement, en complément du Carbet Philo de ce vendredi, la lecture (ci-dessous et ci-joint) du Rapport N.125 du 9 mars 2017 du Comité Consultatif d’Ethique inititulé "Biodiversité et santé : nouvelles relations de l’humanité avec le vivant ?"
Je conseille également la lecture de l’article de la philosophe Catherine Larrère "Ethiques de l’environnement" paru dans la revue Multitude 2006/1 n° 24 (ci-dessous et ci-joint) :
https://www.cairn.info/revue-multitudes-2006-1-page-75.htm
Ainsi que celle de son article "Vulnérabilité et responsabilité : un autre Jonas ?" paru dans la revue Alter 22/2014 (ci-dessous et ci-joint ) :
http://journals.openedition.org/alter/304
Je vous enverrai le texte de ma conférence la semaine prochaine.
Merci pour votre présence, votre attention, vos questions, objections et observations qui ont nourri la discussion et nourrissent ma réflexion - et, j’espère, la vôtre.
Cordialement,
Falk van Gaver
Ps : Je me permets de partager avec tous les pistes très suggestives que m’a envoyé l’un d’entre vous (guess who..) en marge de ce "carbet" :
"Une réflexion à la fois éthique et "cosmopolitique" autour du vivant, plus précisément de l’ "anthropocène". Importance de la nouvelle anthropologie, dans le renouvellement des problématiques philosophiques. Barbara Glowczewsky a été une des élèves et collaboratrice de Guattari, et une référence internationale concernant la question du Dreaming (Aborigènes) et des luttes des "peuples autochtones".
https://www.youtube.com/watch?v=8-CXBaKGpHo
Le vivant, c’est aussi la "bataille du vivant" qui se joue actuellement, dernier far west du capital...
Au Brésil, la globalisation ultralibérale montre son vrai visage. Les Amérindiens ont été les premiers "colonisés" de l’ère capitaliste, ils ont été les premiers à devoir affronter le désastre : la "chute du ciel", la "mort des dieux", la "fin du monde" selon leurs propres mots, un événement et un processus qui n’a rien à voir avec une prétendue "Découverte"... Le génocide et la dépossession se perpétue sous les yeux complices de l’Occident (qui préfère taper sur le Venezuela) qui se reconnaît dans l’ultralibéralisme de la démocrature de Temer : "For me, indians are all of those large minorities who are, in some way, on the outside of this capitalist mega-machine, of consumption, of production, of 24 hour a day labour, seven days a week. These planetary indians teach us to dispense with the giant machines of transcendence that are the State on the one hand, and the speculative system on the other, the market transformed into image."
http://autonomies.org/2017/05/eduardo-viveiros-de-castro-landed-natives-against-state-and-capital/
<alter-304.pdf>
<CCNE-rapport_125_web.pdf>
<MULT_024_0075.pdf>
